Chercheur associé au Parc naturel régional du Perche depuis 2011, en charge de l'architecture rurale du PNR.
- enquête thématique régionale, architecture rurale du Parc naturel régional du Perche
- (c) Région Normandie - Inventaire général
- (c) Parc naturel régional du Perche
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Parc naturel régional du Perche - Mortagne-au-Perche
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Commune
La Chapelle-Montligeon
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Lieu-dit
la Meslerie
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Précisions
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Dénominationsécart
Ce petit hameau, en lisière de la forêt de Réno-Valdieu, n'a que peu évolué depuis 1830. Situé à l'est du hameau, un seul bâtiment a été détruit depuis 1830. Les cinq repérages, maisons et petites fermes, semblent dater du 18e siècle en ce qui concerne les parties les plus anciennes : linteaux de portes et/ou fenêtres délardés, pente de toit importante. Ces bâtiments ont été, dans l'ensemble, remaniés dans la seconde moitié du 19e siècle : agrandissement d'ouvertures, emploi de la brique, construction de dépendances (écurie, étable) au nord de la ferme 3, reconstruction de la ferme 4. Les fermes 1 et 2, réunies en une seule propriété, ont été dénaturées dans la seconde moitié du 20e siècle.
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Période(s)
- Principale : 18e siècle
- Principale : 2e moitié 19e siècle
Le hameau se situe à l'extrémité nord de la commune dans un secteur assez pentu. Les cinq repérages qui la composent (quatre petites fermes et une maison) sont construits à même la pente. Parmi eux, quatre logis sont en rez-de-chaussée surélevé et accessibles par un escalier extérieur. L'étage de soubassement, semi-enterré, était probablement à usage de cave, cellier, ou peut-être d'atelier. Le logis est très modeste, à pièce unique. Les murs sont en moellons de calcaire et de grès couverts d'un enduit à pierre vue à la chaux. Les encadrements des baies et les chaînages d'angle sont en pierre de taille de calcaire, à l'exception d'une partie de la ferme 3 dont les encadrements sont en brique. Les toits à longs pans sont couverts en tuiles plates.
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Murs
- calcaire moellon enduit
- grès moellon enduit
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Toitstuile plate
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Étagesrez-de-chaussée, rez-de-chaussée surélevé, comble à surcroît
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Couvertures
- toit à longs pans
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État de conservationbon état
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Statut de la propriétépropriété privée
D'après des témoignages oraux, plusieurs sabotiers vivaient et exerçaient leur activité dans le hameau aux 18e et 19e siècles - l'agriculture étant une activité secondaire. Aucune trace ni aucun vestige ne permet cependant de l'affirmer. Tirant parti du relief, ce type de logis de fermes et de maisons (logis sur dépendance ou atelier, accessible par un escalier extérieur) est minoritaire dans ce secteur du Parc.
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Documents d'archives
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AD Orne. 3 P 2-097/1 à 3 P 2-097/5. Plans cadastraux de 1830.
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