Le lieu-dit est attesté dès 1602 date à laquelle Pierre de Grongroul, écuyer, sieur de la Giroudière, en Mauves, épouse Anne, fille de Jacques le Balleur. Sur la carte de Cassini, au troisième quart du 18e siècle, le nom "la Giroudière" est associé à un pictogramme figurant une ferme. Cette ferme pourrait être celle située au sud-est qui semble être la plus ancienne, datant probablement du 17e siècle (fenêtre chanfreinée en façade sud-est). L'écart s'est donc développé entre la fin du 3e quart du 18e siècle et 1830, date à laquelle le cadastre ancien fait figurer cinq corps de bâtiment en plan et le morcellement parcellaire indique la présence de plusieurs fermes. L'analyse des matrices cadastrales montre la reconstruction de trois "maisons" (probablement des logis de ferme) au nord de l'écart : en 1839 pour Jean Gaulard (parcelle B 475), en 1850 pour Joseph Moreau (parcelle B 473) et en 1851 pour Jean Beaufils (parcelle B 474). De la fin du 19e siècle datent probablement les deux constructions du sud de l'écart à usage de dépendances (une grange et une grange-étable tardivement convertie en maison). L'ensemble des constructions a subi de nombreux remaniements au cours de la seconde moitié du 20e siècle affectant, entre autre, les ouvertures (agrandissements et nouveaux percements).