Photographe à l'Inventaire général du patrimoine culturel de Haute-Normandie, puis de Normandie, depuis 1981. Actif jusqu'en juillet 2022.
- inventaire topographique, boucles de la Seine normande
- (c) Région Normandie - Inventaire général
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Pays du Roumois - Routot
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Commune
Barneville-sur-Seine
-
Lieu-dit
La Bidaudière
-
Adresse
865 La Ferronnerie
,
68 La Bidaudière
,
109 La Ferronnerie
,
41 La Ferronerie
-
Cadastre
2018
A
387
Château ;
2018
A
242
Communs et écuries, actuellement maison ;
2018
A
334
Pressoir, actuellement chambres d'hôtes ;
2018
A
316
Maison de ferme ;
1826
A
242 à 255
cadastre napoléonien
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Dénominationschâteau, ferme
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Appellationsde la Ferronnerie
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Parties constituantes non étudiéesécurie, maison, pressoir
Ce château a été édifié en 1755 par la famille Le Féron qui avait acquis en 1659 le château d’Hautonne situé sur la paroisse de Bosgouet, à la limite de la commune de Honguemare. Au milieu du 19e siècle, il est la propriété de Pierre-François d’Été, avocat à Rouen et maire de Barneville-sur-Seine, qui le transmet, au début du 20e siècle, à son gendre à Marcel Desrez, notaire à Rouen.
En 1858, M. d’Été lègue à la commune voisine de Honguemare une portion de son terrain lui permettant de faire passer un nouveau chemin, à condition que la commune préserve, lors de cet aménagement, un beau tilleul lié à sa propriété (voir annexe).
Le château, situé au lieu-dit "La Bidaudière" à la limite de la commune de Honguemare, figure sur le plan napoléonien de 1826 avec ses dépendances, son parc et son allée principale à travers bois. Onze hectares de bois sont toujours attachés à la propriété. Certaines des dépendances existent toujours mais ont été séparées du domaine initial : le pressoir a été transformé en chambres d'hôtes, les communs et la maison du gardien en habitations particulières.
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Période(s)
- Principale : milieu 18e siècle
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Dates
- 1755, daté par travaux historiques
Le château est composé d'un corps central élevé sur un étage carré et divisé en 5 travées et de deux ailes latérales en rez-de-chaussée surcroît. Le corps central est surmonté d'un important comble, comportant deux niveaux : un niveau éclairé par 3 lucarnes et un dernier étage en charpente ventilé par des vasistas et contenant une chambre de bonne à chaque extrémité. Les étages et les pièces du château sont distribués par un escalier central tournant. Les marches sont pavées en tomettes et la rampe composée d'épais balustres en bois tourné. L'imposante toiture est couverte d'ardoise. Les épis de faîtage, placés à chaque extrémité, et la girouette centrale sont très ouvragés. Les deux ailes sont coiffées d'une croupe brisée couverte d'ardoise, éclairée par une lucarne pendante.
La façade arrière est entièrement enduite. La façade principale, probablement construite en maçonnerie de moellons calcaire, silex et pierre de taille est entièrement revêtue d'un enduit d'imitation en faux appareil de brique. L'effet de bossage en pierre, observé au niveau des chaînages d'angle et d'ouverture, est également présent.
L'ancienne maison du gardien est construite sur un étage carré et comporte 4 travées organisées de façon symétrique. L'ensemble de la maison est en brique, sauf la façade arrière en pan de bois. La toiture en croupe est couverte d'ardoise.
L'ancien pressoir, en pan de bois et torchis, repose sur soubassement en pierre de taille calcaire. Il a été restauré en 2001 par les propriétaires actuels pour y accueillir des chambres d'hôtes. La couverture en ardoise a été entièrement refaite en juin 2018.
Les anciens communs du château, qui abritaient les écuries, sont construit en partie en brique, en partie en maçonnerie de silex enduit et chaînages de brique. La construction en U est élevée en rez-de-chaussée surcroît et comporte plusieurs ouvertures en plein cintre au rez-de-chaussée et des lucarnes pendantes au niveau des combles.
Une autre dépendance devenue maison, construite en pan de bois sur un soubassement en brique, avait probablement un usage agricole. Le toit à deux pans, percé de lucarnes modernes, est couvert en tuile mécanique.
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Murs
- brique
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Toitsardoise, tuile creuse mécanique
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Étages1 étage carré, étage de comble, comble à surcroît
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Couvertures
- toit à longs pans croupe
- croupe brisée
- toit à deux pans pignon couvert
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Escaliers
- escalier intérieur : escalier tournant à retours
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État de conservationrestauré
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Statut de la propriétépropriété d'une personne privée
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Sites de protectionparc naturel régional
- (c) Archives départementales de l'Eure
- (c) Parc naturel régional des Boucles de la Seine Normande
- (c) Collection Privée
- (c) Collection Privée
- (c) Collection Privée
- (c) Région Normandie - Inventaire général
- (c) Région Normandie - Inventaire général
- (c) Région Normandie - Inventaire général
- (c) Région Normandie - Inventaire général
- (c) Région Normandie - Inventaire général
- (c) Région Normandie - Inventaire général
- (c) Région Normandie - Inventaire général
- (c) Région Normandie - Inventaire général
- (c) Parc naturel régional des Boucles de la Seine Normande
- (c) Parc naturel régional des Boucles de la Seine Normande
Documents d'archives
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AD27, Série EDT, 338 EDT. Honguemare-Guenouville.
338 EDT 16 : édifices publics ; biens communaux ; travaux publics et voieries en général -
AD Eure. 3PL/959/1 à 8. Cadastre napoléonien de Barneville-sur-Seine, 1826.
section D de la cavée Renard -
AD Eure. Série P ; Sous-série 3 P : 3P6 45 : état des sections de Barneville-sur-Seine (1827).
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AD Eure. Série P ; Sous-série 3 P : 3P7 60 : matrices cadastrales de Barneville-sur-Seine (1829-1915).
Chercheuse associée au Parc naturel des Boucles de la Seine Normande depuis 2014, en charge de l'inventaire du patrimoine bâti et des éléments de paysage associés.
Chercheuse associée au Parc naturel des Boucles de la Seine Normande depuis 2014, en charge de l'inventaire du patrimoine bâti et des éléments de paysage associés.