En 1920, l'emplacement pressenti pour le monument au mort communal est le cimetière, mais la viabilité de ce projet est soumise à son extension et au rachat d'une parcelle de 52 ares à un particulier. La nouvelle municipalité abandonne ce projet en janvier 1921 et choisit la place du Pot d’Étain. Trois projets attirent l'attention du comité d'érection, suite au concours lancé au début de l'année 1921. Le sculpteur Jacopin devance dans un premier temps ses confrères Gally et Morlon. Cependant, après le vote, c'est finalement à ce dernier artiste que le projet est définitivement confié lors de la séance du conseil municipal en date du 17 octobre 1921.
Lors de la séance du Conseil municipal du 12 janvier 1922, le devis de 32 000 f. de l'architecte Rimbert et du sculpteur Morlon est accepté par le maire, le marché de gré à gré est donc signé six jours plus tard. 136 noms de soldats de Neufchâtel-en-Bray morts pour la France sont gravés sur ce monument qui est érigé au niveau du transept nord de l'église. L'un des soldats est probablement apparenté à Fernand Rimbert, car l'architecte était originaire de la ville. L'inauguration a lieu le dimanche 23 juillet 1922.
Le monument a été déplacé en 2001 et se trouve maintenant place du Souvenir Français, près de l'hôtel de ville.
Chargé d'études à l'Inventaire général du patrimoine culturel depuis 1991. Ingénieur d'études (DRAC Haute-Normandie jusqu'à la loi de décentralisation), puis ingénieur et ingénieur principal, Région Normandie.
Spécialités : vitrail (correspondant du centre Chastel pour la Haute-Normandie), patrimoine rural, construction navale, patrimoine militaire (fortifications du mur de l'Atlantique dans le cadre du PCR mur de l'Atlantique), patrimoine aéronautique, patrimoines commémoratifs.