Dossier d’œuvre architecture IA00130406 | Réalisé par
Etienne Claire (Contributeur)
Etienne Claire

Chercheuse au Service Régional de l'Inventaire de Haute-Normandie de 1972 à 1978. Cheffe du Service Régional de l'Inventaire de Basse-Normandie et chercheur de 1978 à 1988. Chercheur au Service Régional de l'Inventaire de Haute-Normandie de 1988 à 2005, puis chef du dit Service et chercheur de 2005 à 2015. Spécialités : patrimoine rural, patrimoine urbain, patrimoine de la villégiature. Etude fondamentale de l'agglomération du Havre. Publications : Claire Etienne-Steiner.

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  • inventaire topographique, Le Havre agglomération
  • label XXe
Débarcadère puis gare de chemin de fer du Havre
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Région Normandie - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Le Havre agglomération
  • Commune Le Havre
  • Lieu-dit centre moderne, quartier Gare
  • Adresse cours de la République
  • Cadastre 1895 D7 2130 à 2143  ; 1983 DH 105
  • Précisions anciennement commune de Graville
  • Dénominations
    gare
  • Précision dénomination
    gare de voyageurs, gare de marchandises
  • Appellations
    Débarcadère, Gare de chemin de fer
  • Parties constituantes non étudiées
    entrepôt commercial, voie ferrée, cour, quai

Emile Zola, dans le Bête Humaine, 1890 (série des Rougon-Macquart) décrit très précisément la gare du Havre, dans son état de 1869, date où se passe le roman.

"La gare, bâtie une des premières de la ligne, était insuffisante, indigne du Havre, avec sa remise en vieille charpente, sa marquise de bois et de zinc, au vitrage étroit, ses bâtiments nus et tristes, lézardés de toutes parts". " à cinq heures du matin...Roubaud descendit de la marquise de la gare pour prendre son service. Il faisait encore nuit noire... En bas, Roubaud trouva son collègue Moulin qui avait fait le service de nuit... En marchand le long du quai, les deux hommes étaient arrivés au bout de la halle couverte, où sur la droite se trouvait une remise, dans laquelle stationnaient les wagons de roulement, ceux qui, arrivés la veille servaient à former les trains du lendemain... Six heures sonnaient, Roubaud sortit de la halle couverte, et, dehors ayant devant lui l'espace, il leva la tête... Cet horizon accoutumé, le vaste déroulement plat des dépendances de la gare, à gauche l'arrivage, puis le Dépôt des machines à droite l'expédition, toute une ville... Par dessus le mur de la rue Charles Laffitte, des cheminées d'usine fumaient, on apercevait les énormes tas de charbon des entrepôts qui longent la bassin Vauban"... "tout le premier étage, au dessus des salles d'attente servait à loger les employés ; et le couloir central, un vrai couloir d'hôtel, peint en jaune, éclairé par le haut, séparait l'étage en deux, alignant les portes brunes à droite et à gauche. Seulement, les logements de droite avaient des fenêtres qui donnaient sur la cour du départ, plantée de vieux ormes, par dessus lesquels se déroulait l'admirable vue de la côte d'Ingouville. Tandis que les logements de gauche, aux fenêtres cintrées, écrasées, donnait directement sur la marquise de la gare, dont la pente haute, le faîtage en zinc et de vites sales barraient l'horizon".

Dans le film de Marcel Pagliero, Un homme marche dans la ville, sorti en 1949, la gare figure dans de nombreux plans : Rendez vous nocturne au pied de la tour de l'horloge, départ par le train...

Le projet d'une ligne de chemin de fer de Paris à la mer remonte aux années 1820. La concession de la ligne Paris-Rouen est octroyé à Charles Laffitte et Edward Blount en 1840. Dès l'arrivée à Rouen en 1843, la compagnie de chemin de fer de Rouen au Havre est créée. Elle charge l'ingénieur Joseph Locke de la réaliser, avec une majorité d'employés et ouvriers anglais. Les travaux sont achevés en 1847.

Le Havre étant toujours entouré de fortifications, la gare de terminus, dite débarcadère, ne peut y être implantée. La commune de Graville fournit gratuitement un vaste terrain sur le cours Napoléon, situé au plus près de la ville, à l'est de la Porte royale et au plus près du port, au nord du bassin Vauban. La nouvelle rue du Débarcadère est tracée parallèlement au front nord jusqu'à la porte d'Ingouville, l'entrée principale de la ville.

Construite en brique jaune par l'architecte anglais William Tite, le débardacère des voyageurs est analogue à la gare qu'il a construite rue Verte à Rouen. Le bâtiment longe les hangars au nord et donne sur la cour des Voyageurs de forme triangulaire, plantée d'ormes et bordée de grilles sur le cours Napoléon. De style néoclassique, elle ouvre par une série d'arcades cintrées l'entablement saillant dissimulant le toit plat. Les salles d'attente occupent le rez-de-chaussée et dans le surcroît, les appartements des employés sont distribués par un couloir. Ceux du nord ont "l'admirable vue de la côte d'Ingouville", mais les autres ont "l'horizon barré par le faîtage en zinc et les vitres sales" du hall des trains, simple hangar en charpente à trois vaisseaux. En 1877, un étage est supprimé et des nouvelles baies et portes sont ouvertes.

Le débarcadère des marchandises implantée en retrait du cours Napoléon au nord, est paradoxalement plus éloignée du bassin Vauban que celle des voyageurs. Elle est constituée de six hangars de trains en charpente à trois ou quatre vaisseaux. A l'ouest, le bâtiment administratif, de style néo-classique avec pilastres d'angle en pierre de taille, porche central en arc de triomphe et serliennes sur les corps latéraux, donne sur la nouvelle rue de la Gare.

La seconde naissance du Havre en 1852, et la suppression des fortifications rapproche la gare du centre ville, avec la construction du boulevard de Strasbourg sur le front nord. L'urbanisation accellérée qu'elle entraine avec le doublement de la population rend l'ancien débarcadère obsolète. En 1877, des aménagements sont apportés, suppression de l'étage, percement de nouvelles baies et de nouvelles portes pour améliorer les circulations.

La Compagnie de l'ouest charge en 1881 son architecte Juste Lisch, de reconstuire les deux gares aux extremités de la ligne, la gare Saint-Lzare et celle du Havre. Il implante en biais la façade du bâtiment Arrivée, pour constituer le fond d'une nouvelle place triangulaire à l'extrémité du boulevard de Strasbourg, la place de la Gare. Massive construction au pignon largement vitré, elle est flanquée de tourelles couvertes d'un toit à l'impériale, qui, avec le décor de pavés de couleurs vives, lui valent le surnom de " gare chinoise ". La gare de Départ qui longe le vaste hangar d'arrivée est plus simple, avec un avant corps central, réplique en réduction de la façade arrivée. Lest hangars des trains sont remplacés par un vaste bâtiment en brique à charpente métallique en arc brisé surbaissé, portée par des poutrelles raidies de treillis, assemblées par rivets. Cette technique est portée à Saint-Lazare sur une plus grande échelle.

Sur le plan cadastral de 1895, les 6 hangars d'origine ont été remplacés par trois vastes entrepôts et l'ancien entrepôt à huile est intégrée dans la gare de marchandise.

Le 17 août 1914, la Bristish Expeditionary Force (BEF) débarque au Havre pour y installer la principale base arrière du front. La gare des voyageurs est réquisitionnée pour y installer la direction des transports ferroviaires de l'armée britannique.

Dans le cadre des travaux d'embellissement du Havre menés par le maire Léon Meyer, celui-ci souhaite dès 1919, le remplacement de la gare qu'il trouve hideuse. Les architectes Charles Goujon, Lemaresquier et Genuys présentent des projets en 1921 et 1923. Henri Pacon présente un projet de bâtiment Art-déco en 1928, c'est celui qui est retenu. Il choisit de remplacer la façade de la gare de Lisch, par une gare construite en béton en avant du grand vaisseau en charpente métallique abritant les voies, supprimant ainsi la place de la Gare. Pour asseoir ce lourd bâtiment sur le sol alluvionnaire, les deux types de fondation, pilotis et plate-forme répartissant les charges, ont été utilisés. La sobre façade en Comblanchien, animée de piliers de granite et de verrières en claustra, est implantée face à la rue Jules-Lecesne, privilégiant ainsi la perspective vers l'hôtel de ville. En revanche, le beffroi en béton et parement de brique, orné d'un bas-relief en bronze de Pierre Poisson représentant l'alliance du Rail et de la Navigation, relié à la gare par une galerie, est situé dans l'axe du boulevard. La nouvelle gare est ouverte le 1er octobre 1932 et l'inauguration le 5 mai 1933. Le hall est orné de deux mosaïques représentant la Seine de Rouen au Havre et le plan du Havre, oeuvres de Jacques Simon. Celui-ci décore la la salle d'attente des premières classes, de paysages du Havre et le buffet de plantes exotiques et de navires du port.

La gare subit deux bombardements en 1942 qui touchent la grande halle, le grand hall et la tour. Elle est restaurée en 1949. La gare de marchandises est reconstruite dans les années 1950 avec des hangars préfabriqués en béton de même type que ceux du port.

Le beffroi et la galeie sont détruits en 1963 pour agrandir le carrefour. Le bas relief de bronze est déplacé à l'intérieur de la gare. Si les mosaïques du Hall ont été conservées, le reste du décor intérieur de Jacques Simon a disparu.

La remarquable salle des bagages au plafond à caisson de béton sur files de poteaux est compartimentée en 2000. Une tour horloge en métal est élevée près du buffet pour évoquer le beffroi détruit.

La gare de voyagers est rénovée en 2013, Le toit terrasse, la façade et le grand Hall, les guichets sont détruits pour améliorer la circulation de voyageurs.

Les hangars en béton de l'ancienne gare de marchandise ont été détruits peu à peu comme ceux du port, et l'ensemble a été entièrement rasé avant 2008. Elle constitue une immense friche en parc de stationnement.

  • Période(s)
    • Principale : 2e quart 19e siècle , (détruit)
    • Principale : 4e quart 19e siècle , (détruit)
    • Principale : 2e quart 20e siècle
  • Dates
    • 1847, daté par source
    • 1882, daté par source
    • 1932, daté par source
  • Auteur(s)
    • Auteur :
      Tite William
      Tite William

      Reconstruit en 1844 le Royal Exchange à Londres. Architecte de nombreuses stations de chemin de fer pour les compagnies privées du Royaume Uni, en style Georgien ou en style Tudor. Il suit en 1843 les ingénieurs anglais qui construisent la ligne Paris-Rouen-Le Havre. Les gares de Rouen et du Havre ont été reconstruites, mais il subsiste des gares secondaires comme Harfleur, Malaunay ou Maromme.

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      architecte attribution par source
    • Auteur :
      Lisch Juste
      Lisch Juste

      Architecte français. Il entre à l'ENSBA en 1847, élève de l'architecte Léon Vaudoyer, puis dessinateur dans des ateliers d'orfèvrerie er de bronze d'art, puis rejoint l'atelier d'Henri Labrouste. En 1852, sur le chantier du palais de l'Elysée, puis sur l'entretien des bâtiments religieux, d'orfèvrerie er de cathédrale d'Amiens. Inspecteur des Monuments historiques de 1870 à 1901, il restaure de nombreux monuments. Il se spécialise dans la construction de gares de chemin de fer à Paris et dans la région parisienne, depuis le pavillon d'exposition gare du Champ de mars en 1877, agrandissement de la gare Saint-Lazare et l'hôtel Terminus pour l'exposition universelle de 1889... En Normandie, les gares du Havre en 1884 et la Gare de Rouen-Orléans en 1894. Il est enterré au cimetière monumental de Rouen où il dessina, plus de 20 ans auparavant, la tombe du maire Etienne Nétien (1884).

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    • Auteur :
      Pacon Henri
      Pacon Henri

      Elève ENSBA d'Edmond Paulin, diplômé en 1911. 'abord spécialisé dans l'architecture domestique et la décoration, il crée en 1926 une agence qui reçoit de nombreuses commandes de Raoul Dautry, directeur général de la compagnie des chemins de fer de l'État de 1928 à 1937. Il reconstruit ou réaménage de nombreuses gares et des logements sociaux pour le personnel de la compagnie et dessine du matériel roulant. Architecte des bâtiments civils et palais nationaux en 1937, démissionne en 1940, Nommé en 1945 à la section Urbanisme du Comité national de la Reconstruction chargé de donner un avis sur les plans de reconstruction et d'aménagement des villes détruites. Pavillon de la revue Art & Décoration pour l'exposition internationale des Arts Décoratifs et industriels modernes (1925). Décoration des paquebots Normandie (1927) et Ile de France (1932). Gares du Havre, de Chartres et de Caen..., HBM à Nanterre et au Havre. Locomotive 241 État (1932) pour la ligne Paris-Cherbourg. Voiture à étages État (1932-1933)...

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    • Auteur :
      Genuys Charles
      Genuys Charles

      Elève à l’école des Beaux-Arts de Paris, Charles Genuys est issu d’une famille d’architectes. Il deviendra également professeurs et sous-directeur à l’Ecole des Arts Décoratifs de Paris. Il a conçu plusieurs immeubles à Paris, mais aussi les fontaines d’Evreux et de Bayeux en Normandie. Ces deux dernières, créées en collaboration avec son ami Louis-Emile Décorchemont, lui ont valu des récompenses.

      (LUCAS de PESLOUAN, Armelle. L'architecte Charles GENUYS (1852-1928). 1990. Mémoire de maitrise d'Histoire de l'Art: Université de Paris X (dir. M. Pierre VAISSE).)

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    • Auteur :
      Lemaresquier Charles
      Lemaresquier Charles

      Fils du peintre Louis Lemresquier, elève ENSBA en 1888B et intègre le cabinet de l'architecte André qu'il reprend avec Victor Laloux en 1890. successivement architecte en chef, des bâtiments civils, des Palais Nationaux, du domaine de Rambouillet, des bâtiments du ministère de la Marine, de l'École nationale de l'Agriculture. Construit à Paris le siège central de Félix Potin (1910), le Cercle militaire (1927), l'hôtel et l'Imprimerie des Journaux officiels, le palais Berlitz, l'agence Havas, l'Hôpital Sainte-Anne, l'école vétérinaire de Toulouse et la gendarmerie militaire de Toulon. Activité de essinateur aquarelliste à la fin de sa vie.

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    • Auteur :
      Goujon Charles
      Goujon Charles

      Construit un immeuble en 1903 à Paris rue Damrémont, un des lauréats du concours annuel de façades parisiennes qui a lieu de 1898 à 1930. Présente un projet de reconstruction de la gare du Havre en 1923.

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    • Personnalité :
      Compagnie des chemins de fer de l'Ouest (1851 - 1909)
      Compagnie des chemins de fer de l'Ouest

      Une première Compagnie des chemins de fer de l'Ouest est constituée le 13 mai 1851 par la fusion des compagnies de Paris à Saint-Germain, de Paris à Rouen et de Paris à Versailles Rive gauche.

      En 1855, Napoléon III impose la fusion de cette compagnie avec celles qui desservaient la Normandie et la Bretagne : Rouen - Le Havre, Dieppe, Fécamp, Versailles - Rennes et Paris - Caen - Cherbourg en construction. Il impose la construction de nouvelles lignes : imposa alors la construction des lignes suivantes : Argentan - Granville, Rennes - Brest, Rennes - Saint-Malo, Rennes - Redon, Le Mans -Angers, Serquigny - Rouen, Lisieux - Honfleur, Mézidon - Le Mans.

      En 1859 une convention apporte la garantie de l'État aux emprunts pour ces lignes. Le Plan Freycinet du gouvernement de la Troisième République impose également la construction de plusieurs lignes secondaires en 1878.

      Les difficultés de la Compagnie des chemins de fer de l'Ouest sont telles qu'en 1908, l'État procéde au rachat du réseau au travers de l'Administration des chemins de fer de l'État.

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  • Murs
    • bois
    • brique
    • fer
    • verre
    • béton béton armé
  • Toits
    ardoise, verre en couverture
  • Étages
    1 étage carré, 1 vaisseau
  • Élévations extérieures
    élévation ordonnancée
  • Couvertures
    • terrasse
    • toit à longs pans pignon couvert
  • Escaliers
    • escalier dans-oeuvre
  • Typologies
    style éclectique ; style Art-déco ; patrimoine en lien avec la Première Guerre mondiale
  • Techniques
    • sculpture
    • peinture
  • Statut de la propriété
    propriété publique
  • Intérêt de l'œuvre
    à signaler
  • Sites de protection
    architecture contemporaine remarquable
  • Référence MH

Documents d'archives

  • AD. Seine-Maritime. 2 OP 1024/136. Travaux communaux. Le Havre. Gare de voyageurs, 1881-1923.

    Archives départementales de Seine-Maritime, Rouen
  • AM. Le Havre. Fonds moderne. O2 2. Chemin de fer, gare du Havre. 1828-1880.

    Archives municipales, Le Havre
  • AM. Le Havre. Fonds contemporain. O2 6. Nouvelle gare de chemin de fer du Havre. O2 6/1. Gare du Havre : agrandissement, améliorations diverses, 1877-1888, 1914. O2 6/2. Notes sur l'ancienne gare, 1929. O2 6/2bis. Plans divers, projets non réalisés, projet Lemaresquier et plans. O2 6/3-4. Documents divers, rapports, délibérations du conseil municipal, avis, négociations, plans, 1921-27. O2 6/5. Devis descriptifs et estimatifs., 1921-24. O2 6/6. Projet des chemins de fer de l'état : documents divers, rapport, délibérations du conseil municipal, avis, négociations, 1920-1930. O2 6/12. Cession de terrain de la gare des marchandises. O2 6/13. Démolition des tours de l'ancienne gare, 1929. Pose de la première pierre, 1931.

    Archives municipales, Le Havre
  • AM. Le Havre. Fonds modernne. Registres des demandes d'autorisation de consruction (1868-1904). Cie des Chemins de fer de l'Ouest. Gare, suppression d'un étage, ouverture de baies et de portes. 1877.

    Archives municipales, Le Havre

Bibliographie

  • PERDONNET, A., PALANCEAU, C. Portefeuille de l'ingénieur des chemins de fer. Paris : 1861. Atlas. Série K, planches n° 44, 45 et 46 : Chemin de fer de Rouen au Havre, gare des voyageurs et des marchandises au Havre.

  • AUVRAY, Emile. Notice nécrologique de Juste Lisch. Arch. Const. Ouest, 1910, n°10, p.109-114: plans, ill.

    La gare du Havre.
  • LEVI, Robert. Der neue Bahnhof in Le Havre. Beton u Eisen, 33 Jahrgang, 20 avril 1934, p. 121-123.

  • DURBEC, Joseph-Antoine. Contribution à l'histoire du chemin de fer de Paris à la mer, Paris-Rouen-Le Havre, les avants-projets et la réalisation, 1825-1843. 81 ème Congrès nat. Soc. savantes, Rouen-Caen, 1956.

  • S.N.C.F. Région Ouest. La ligne Paris-Le Havre. 1841-1964. Section Mantes-Le Havre. [S.l.]: [s.n.], 1964. 46 p. : pl. h.t. ; 31 cm.

    p.38-39: ill. : Gare du Havre.
  • MONNIER, Gérard. Trois gares pour le réseau de l'Etat par l'architecte Henri Pacon (1882-1946). Monuments Historiques, 1978, n° 6, p. 15.

    p. 14-16 : la gare du Havre.
  • [Exposition. Paris. Centre Georges Pompidou. 1978-1979.] Le temps des gares. Paris: Centre Georges Pompidou, 1978. 159 p. : ill. ; 23 cm. pl. XXIII-7 : Gare du Havre. Elévation, par Just Lisch, 1880.

  • MARQUIS, Jean-Claude. Petite histoire illustrée des transports en Seine-Inférieure au XIX° siècle. Rouen : C.R.D.P., 1983. 119 p. : ill. ; 30 cm. [Recueils pédagogiques d'histoire régionale]

    p. 62,95 : la gare du Havre.
  • LEMOINE, Bertrand. L'architecture du fer. France: XIX° siècle. Seyssel: Champ-Vallon, 1986. 336 p. : ill. ; 27 cm. [Collection Milieux].

    p.150,154,303: ill., la gare du Havre.
  • La France des gares. Paris : Gallimard, 2000. 25 cm. 259 p.

    p.137-138 : la gare du Havre.
  • BOCARD, Hélène [et al.]. De Paris à la mer - La ligne de chemin de fer Paris-Rouen-Le Havre. Paris : Inventaire général du patrimoine culturel Île de France et Haute-Normandie, A.P.P.I.F., 2005. 152 p., 30cm [coll. Images du patrimoine, n° 239].

    p. 111-125 : Les gares du Havre (Claire Etienne).

Périodiques

  • La Construction moderne, 17 mars 1888, Gare du Havre par Juste Lisch, p. 270-271, pl. 38. Plan, élévation intérieure, élévation extérieure, détail des portants.

  • L'Architecture et la Construction dans l'Ouest, octobre 1910, p. 111 : gare du Havre.

  • Encyclopédie de l'Architecture, Constructions modernes. Paris : Albert Morancé, 1929-1939. t. VI, 1935, pl. 76 à 80, Gare du Havre, Henri Pacon architecte.

  • Journal de Rouen, 2 octobre 1932 : L'inauguration de la nouvelle gare du Havre.

  • L'Architecture d'aujourd'hui, 1932-1933, n° 10, p. 25-35, fig. : la nouvelle gare du Havre. photos intérieur et extérieur.

  • La Construction moderne, 48è année, 1932-33, t. I, n° 5, 30 octobre 1932, p. 65-75, 11 fig., pl. 17-20 : la nouvelle gare du Havre. plan, élévation, 9 photos, ext; int. décor peint, pl 17-18 : 2 photos ext. pl. 19-20 : 2 photos int. decor peint par Jacques Simon, architecte Henri Pacon.

  • L'Architecture d'aujourd'hui, 1936, n° 8, p. 9-12, 20, fig. : la gare du Havre. plans coupes et élévations, détails.

  • L'Architecture, vol. XLIX, n° 11, 15 novembre 1936, p. 361-364, 5 fig., p. 358-364 : la gare du Havre.

  • Le Havre Presse, 10 septembre 1971 : La plaque rappelant l'inauguration de la gare est de nouveau en place.

Documents figurés

  • LEVY, Albert. Recueil photographique de nouvelles habitations pittoresques de france urbaines et rurales en pierre, brique, bois etc... Paris : André Daly, 1890. 108 pl. Pl. 31-38 : Gare du Havre. Photos: tour de l'horloge, façade principale jour et nuit, hall des voyageurs, meubles sur le quai, salle des bagages.

  • Care du Havre, projet de Ch. Goujon, 1921 (Archives Direction régionale SNCF).

  • Gare du Havre, projet de Lemaresquier, 1923 (Archives Direction régionale SNCF).

  • Gare du Havre. Elévation, projet de H. Pacon, 1930 (Archives Direction régionale SNCF).

  • Gare du Havre. Achèvement des travaux de la tour et de la cour, panneaux décoratifs du hall, photographies, 1932 (AM. Le Havre. O2 6/14).

    Archives municipales, Le Havre
  • Gare du Havre. Extérieur et intérieur de la gare, inauguration. Façade vue de nuit, photographies, 1932 (AM. Le Havre. O2 6/14).

    Archives municipales, Le Havre

Annexes

  • MONNIER, Gérard. Trois gares pour le réseau de l'Etat par l'architecte Henri Pacon. 1978. La gare du Havre.
  • LEVI, Robert. Der neue Bahnhof in Le Havre. 1934.
  • Le Havre/Que faire au Havre/La gare SNCF. Consulté le 27/07/2022.
Date(s) d'enquête : 1991; Date(s) de rédaction : 1992, 2021
(c) Région Normandie - Inventaire général
Etienne Claire
Etienne Claire

Chercheuse au Service Régional de l'Inventaire de Haute-Normandie de 1972 à 1978. Cheffe du Service Régional de l'Inventaire de Basse-Normandie et chercheur de 1978 à 1988. Chercheur au Service Régional de l'Inventaire de Haute-Normandie de 1988 à 2005, puis chef du dit Service et chercheur de 2005 à 2015. Spécialités : patrimoine rural, patrimoine urbain, patrimoine de la villégiature. Etude fondamentale de l'agglomération du Havre. Publications : Claire Etienne-Steiner.

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