Dossier d’œuvre architecture IA50001317 | Réalisé par
Allavena Stéphane
Allavena Stéphane

Chercheur (Conservateur du patrimoine) à l'Inventaire général du patrimoine culturel de Basse-Normandie de 2005 à 2012, en charge de l'étude sur la ville de Cherbourg-Octeville (Manche).

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  • inventaire topographique, Cherbourg-Octeville
quartier dit quartier du Val de Saire
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Région Normandie - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Cherbourg-Octeville - Cherbourg
  • Commune Cherbourg-Octeville
  • Adresse quartier du Val de Saire
  • Cadastre 1826 A1, A2  ; 2008 AB, AC, AD, AE, AH

Délimité à l'’ouest par le port de commerce, à l'’est par la commune de Tourlaville, le quartier du Val de Saire, baptisé également les Mielles, est occupé jusqu’à la fin du XVIIIe siècle par une vaste plaine inhabitée recouverte de sable. L'’aménagement de cette étendue, en partie rattachée à la ville de Cherbourg par le décret du 4 mars 1802, débute autour de 1780 lorsque l’'entrepreneur Boulabert, chargé de la construction des forts de la rade, établit à l'’ouest, en bordure de l’'avant-port, plusieurs de ses magasins. La création de ces établissements, transformés par la Marine en arsenal à partir de 1793, ainsi que l’'aménagement d’'un bassin de retenue destiné à capter les eaux de la Divette le long du bassin de commerce, favorisent alors l’'apparition de plusieurs rues, tracées selon un plan en damier : la rue du Val-de-Saire, la rue des Mielles (actuelle rue de l'’ingénieur Cachin), la rue de la Cayenne (actuelle rue Alfred-Rossel) et la rue du Rivage (actuelle rue Aristide-Briand). Entre 1830 et l’'entre-deux-guerres, l’'installation de l’'Entrepôt réel (1807), des nouveaux abattoirs (1845), de plusieurs ateliers de réparations navales ainsi que d’'une usine de construction aéronautique fondée par Félix Amiot en 1938 confirment la vocation industrielle et commerciale du quartier. Occupé par une importante population ouvrière, son territoire se couvre alors de lotissements et de petits pavillons, ainsi que de plusieurs hôtels particuliers construits à l'’initiative d'armateurs et des négociants. Dans les années 1970, la disparition d'’une grande partie des établissements industriels apparus au XIXe siècle, à l’'exception des Constructions Mécaniques de Normandie, apportent au quartier de profondes transformations (développement de friches, installation de centre commerciaux) dont les conséquences sur l'’esthétique du paysage se font toujours sentir.

  • Période(s)
    • Principale : 18e siècle
    • Secondaire : 20e siècle

Le quartier du Val de Saire est un espace en pleine restructuration. Occupé par plusieurs terrains vagues, il doit faire l’'objet, sous la conduite de l’'Agence Nationale de Renouvellement Urbain, de réaménagements importants destinés à améliorer la desserte avec la rive occidentale ainsi qu'’à revitaliser certains lieux laissés en déshérence.

  • Statut de la propriété
    propriété publique

La transformation de cette grève, longtemps recouverte par les eaux de la mer à marée haute, en un espace constructible illustre les efforts d'artificialisation de l'espace accompli, au fil de l'époque contemporaine, par les autorités alors en charge de l'aménagement du territoire : direction des Ponts et Chaussées et services municipaux de la voirie.

Date(s) d'enquête : 2006; Date(s) de rédaction : 2006
(c) Région Normandie - Inventaire général
Allavena Stéphane
Allavena Stéphane

Chercheur (Conservateur du patrimoine) à l'Inventaire général du patrimoine culturel de Basse-Normandie de 2005 à 2012, en charge de l'étude sur la ville de Cherbourg-Octeville (Manche).

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