Photographe à l'Inventaire général du patrimoine culturel de Basse-Normandie, puis de Normandie, depuis 2005.
- inventaire topographique, Cherbourg-Octeville
- (c) Région Normandie - Inventaire général
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Cherbourg-Octeville - Cherbourg
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Commune
Cherbourg-Octeville
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Adresse
Butte Fauconnière
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Cadastre
2008
AO
3, 231
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Dénominationsmaison
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Appellationsde la Butte Fauconnière
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Parties constituantes non étudiéesjardin, grotte, bassin
La construction de la villa dite de la Butte Fauconnière, terme désignant à l'origine une colline où depuis des temps immémoriaux les oiseaux de proie venaient faire leur nid, remonte à l'année 1870 et s'achève en 1873. Construite à l'initiative d'un avocat, Alfred Favier, dont le père François avait acquis en 1844 quelques terrains situés en contrebas de la colline, la maison s'étend alors sur un terrain de près d'un hectare, que son propriétaire, sur les conseils de la Société d'Horticulture de Cherbourg fondée en 1844, ne tarde pas à aménager en un vaste jardin, garni d'espèces essentiellement issues des pays tempérés (Acacia, Rhododendrons, Azalées). A la mort d'Alfred Favier en 1918, son fils Léon, futur bâtonnier de Cherbourg, poursuit l’œuvre entreprise par son prédécesseur, en introduisant, aux côtés des cultures locales, plusieurs plantes exotiques (eucalyptus, bambous, camélias etc..) dont l'adaptation est rendue possible grâce à la relative douceur du climat de Cherbourg en hiver. Le parc, étendu depuis l'entre-deux-guerres sur une superficie de plus de trois hectares, est entièrement saccagé en 1944, puis reconstitué par les soins du docteur Charles Favier, titulaire en 1957, comme son père Léon, de la grande médaille de la Société Nationale d'Acclimatation. Fort d'une notoriété internationale, riche de plus de 4500 espèces, dont une partie provient des montagnes de Tasmanie ou du Sud-est de l'Australie, de l'île sud de la Nouvelle-Zélande, de la région andino-patagonienne, ou encore des montagnes de Chine, du Japon et de l'Himalaya, le jardin est finalement inscrit le 29 décembre 1978 à l'Inventaire supplémentaire des Monuments historiques. Après une période d'abandon dans les années 2000, et l'incendie de la propriété le 27 janvier 2009, le Conservatoire du Littoral, acquiert le domaine le 5 septembre 2011 afin de redonner vie à cet ensemble exceptionnel. Depuis 2017, le jardin est en cours de réhabilitation grâce à la ville de Cherbourg qui en est devenu le gestionnaire et au savoir du botaniste Franklin Picard.
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Période(s)
- Principale : 3e quart 19e siècle
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Dates
- 1870, daté par source
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Auteur(s)
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Personnalité :
Favier Alfredcommanditaire attribution par sourceFavier Alfred
Alfred Favier, né à Cherbourg le 13 mai 1839 et décédé dans la même ville en février 1918 à l'âge de 78 ans. Avocat de profession, il est élu bâtonnier de Cherbourg. Il a été membre du conseil municipal de Cherbourg.
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Personnalité :
Favier Léonpropriétaire attribution par sourceFavier Léon
Fils d'Alfred Favier (1839-1918), Léon Favier s'engage à 18 ans dans 10e Régiment d'artillerie. Il est libéré en 1912 avec le grade de lieutenant. Licencié en droit, il devient avocat au barreau de Cherbourg, dont il sera le bâtonnier comme son père. En 1928, il est élu conseiller municipal de Cherbourg. Membre de la Société nationale académique de Cherbourg le 1er avril 1902, il en devient le directeur en 1940. Il assume, par ailleurs, la présidence de nombreuses associations locales, telles la Société d'horticulture, la Société cherbourgeoise des conférences, la Société des amis de la bibliothèque municipale de Cherbourg. Directeur scientifique du parc Emmanuel-Liais, il est membre correspondant du Museum d'histoire naturelle de Paris.
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Personnalité :
La maison et le jardin, d'une étendue de quatre hectares, sont installés sur le flanc est de la colline de La Fauconnière, sur un terrain à forte pente, de 65 mètres de dénivellation. Implantée sur les hauteurs, non loin de l'actuelle rue d'Alsace, la villa est un édifice de plan complexe, avec rez-de-chaussée, étage carré et étage de comble, construit en moellons à tête dressée et brique (chaînage). La façade sud, où se trouve l'entrée principale, est flanquée d'une tourelle crénelée abritant un escalier hélicoïdale ainsi qu'un petit observatoire. Coiffée d'une toiture en schiste, la maison est éclairée aux deux premiers niveaux de fenêtres en arc segmentaire qui cèdent la place, à l'étage de surcroît, à des lucarnes à fronton-pignon.
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Murs
- brique
- pierre pierre de taille
- pierre moellon
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Toitsschiste en couverture
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Étages1 étage carré, comble à surcroît
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Couvrements
- charpente en bois apparente
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Élévations extérieuresélévation à travées
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État de conservationvestiges
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Techniques
- sculpture
- ferronnerie
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Statut de la propriétépropriété privée
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Intérêt de l'œuvreà signaler
Cette demeure est un des plus beaux exemples d'architecture éclectique à Cherbourg. Son style est à rapprocher de plusieurs réalisations (maisons, hôtels particuliers, édifices publics) inspirées, dans la seconde moitié du XIXe siècle, par l'architecture médiévale tels la maison Yvon au 32, rue François Lavieille (IA50001452), la demeure de l'avoué Gustave Féron au 27, rue Christine (IA50001483), l'hôtel Duhommet au 38, 40 rue du val de Saire (IA50001581) ou encore le collège Charcot, oeuvre de l'architecte François-Dominique Geufroy (IA50001633).
- (c) Région Normandie - Inventaire général
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Chercheur (Conservateur du patrimoine) à l'Inventaire général du patrimoine culturel de Basse-Normandie de 2005 à 2012, en charge de l'étude sur la ville de Cherbourg-Octeville (Manche).
Chercheur (Conservateur du patrimoine) à l'Inventaire général du patrimoine culturel de Basse-Normandie de 2005 à 2012, en charge de l'étude sur la ville de Cherbourg-Octeville (Manche).