Chercheur associé au Parc naturel régional du Perche depuis 2011, en charge de l'architecture rurale du PNR.
- enquête thématique régionale, architecture rurale du Parc naturel régional du Perche
- (c) Région Normandie - Inventaire général
- (c) Parc naturel régional du Perche
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Parc naturel régional du Perche - Mortagne-au-Perche
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Commune
Loisail
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Lieu-dit
Champaillaume
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Cadastre
1830
A
42, 45
;
1987 ZA 6, 7, 10, 12
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Précisions
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Dénominationsmaison, ferme
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Parties constituantes non étudiéesécurie, remise, grange, étable, sellerie, toit à porcs
Cet ancien lieu noble est attesté dès le 16e siècle comme propriété de la famille La Martellière. Seuls quelques vestiges architecturaux semblent remonter à cette époque, dont plusieurs ouvertures du logis de la ferme du domaine (portes jumelées en anse de panier, fenêtre moulurée). La maison de maître dite "château de Champaillaume" a probablement été construite au 18e siècle à l'emplacement d'un ancien édifice (certainement l'ancien manoir) comme semble le montrer les caves voûtées dont plusieurs soupiraux ont été obstrués. A la même période les bâtiments d'exploitation ont également été transformés (percement ou agrandissement d'ouvertures). Les matrices cadastrales attestent une nouvelle campagne de construction en 1875 commanditée par la famille Guyon des Diguères. Elle affecte la maison de maître (reconstruction du pavillon est) et la ferme (modification de la façade ouest d'un bâtiment dexploitation à usage d'écuries, de sellerie, de remise et de chambre du cocher).
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Période(s)
- Principale : 18e siècle
- Principale : 3e quart 19e siècle
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Dates
- 1875, daté par source
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Auteur(s)
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Personnalité :
Guyon des Diguèrescommanditaire attribution par sourceGuyon des DiguèresCliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
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Personnalité :
L'ensemble comprend une maison de maître accessible par une allée à l'ouest, une ferme et un bâtiment à usage de remise et de logement de gardien. La maison de maître comprend deux corps de bâtiment alignés. A l'ouest, le premier corps est en rez-de-chaussée surmonté d'un étage carré. Cinq travées d'ouvertures quadrangulaires rythment les façades ordonnancées nord et sud. La façade principale, au sud, reçoit l'essentiel du traitement décoratif : appareillés en pierre de taille de calcaire, les deux niveaux sont séparés par un bandeau et une corniche moulurée souligne la descente de toit. Au rez-de-chaussée, deux pièces (salons) sont séparées par une entrée principale ; l'étage est occupé par des chambres. Un toit à longs pans à croupe couvre ce premier corps. Le second corps est de plan vaguement carré. Ce pavillon est également en rez-de-chaussée (cuisine, bureau, salle à manger) surmonté d'un étage carré (chambre). Les façades nord, est et sud sont rythmées par trois travées d'ouvertures quadrangulaires. Le comble est éclairé par une baie en demi-lune en façade nord et sud. Le toit est à longs pans. Un bâtiment à usage de remise et de logement de gardien se situe au sud de la maison de maître. La ferme se situe à l'est de l'ensemble. Elle comprenait quatre bâtiments organisés en "O" autour d'une cour ouverte (les deux bâtiments est sont détruits), puis deux petits bâtiments au sud. Parmi les deux bâtiments restant au nord, le premier servait de logis du fermier (avec au nord la laiterie), de cellier, d'écurie et d'étable. Il conserve des ouvertures anciennes, quadrangulaires ou en anse de panier, en pierre de taille de calcaire et de grès en soubassement. Le second (usage d'origine incertain) a été remanié tardivement : rehaussement d'un demi-étage, transformation complète de la façade ouest. Dès lors, il sert d'écurie, de sellerie, de logement de cocher et de remise. A l'exception de la façade sud de la maison de maître et de la niche à chien en pierre de taille de calcaire, l'ensemble des murs est en moellons de calcaire couverts d'un enduit plein (maison de maître et façade ouest de la dépendance) ou à pierre vue. Les encadrements des baies, les chaînages d'angle et les corniches sont en pierre de taille de calcaire. Les toits à longs pans ou à croupe sont couverts en ardoise (maison de maître et dépendance) ou en tuile plate.
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Murs
- calcaire
- enduit
- moellon
- pierre de taille
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Toitsardoise, tuile plate
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Étagesrez-de-chaussée, 1 étage carré
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Élévations extérieuresélévation ordonnancée, élévation à travées
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Couvertures
- toit à longs pans
- croupe
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État de conservationbon état
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Statut de la propriétépropriété privée
Cet ensemble est intéressant à l'échelle communale. La présence d'une niche à chiens, relativement rare dans ce secteur, révèle un attachement particulier pour cet animal (compagnie et/ou chasse).
- (c) Région Normandie - Inventaire général
- (c) Parc naturel régional du Perche
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Documents d'archives
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AD Orne. 3 P 2-229/1 à 3 P 2-229/4. Plans cadastraux (M. Kersaint, préfet ; M. Farraude de la Chapenterie, maire ; M. Bois, directeur des contributions ; M. Lapeyrère, ingénieur vérificateur ; M. Morin, géomètre du cadastre, 1830).
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AD Orne. 3 P 3-229/1 à 3 P 3-229/5. Matrices cadastrales.
Bibliographie
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DESVAUX-MARTEVILLE, Elisabeth. Manoirs du Perche. Art de Basse-Normandie. n° 67, Caen, 1975, 44 p.
Chercheur associé au Parc naturel régional du Perche depuis 2011, en charge de l'architecture rurale du PNR.
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