Dossier d’œuvre architecture IA50001358 | Réalisé par
Allavena Stéphane
Allavena Stéphane

Chercheur (Conservateur du patrimoine) à l'Inventaire général du patrimoine culturel de Basse-Normandie de 2005 à 2012, en charge de l'étude sur la ville de Cherbourg-Octeville (Manche).

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  • inventaire topographique, Cherbourg-Octeville
jetée dite Grande Jetée du port de commerce
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Région Normandie - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Cherbourg-Octeville - Cherbourg
  • Commune Cherbourg-Octeville
  • Cadastre 2008 BN non-cadastré  ; domaine public
  • Dénominations
    jetée
  • Appellations
    Grande Jetée du port de commerce
  • Dossier dont ce dossier est partie constituante

L'ingénieur des ponts et chaussées Leroux est l'auteur de la grande jetée du port de commerce, édifiée entre 1821 et 1826, par le ministère du Commerce et des Travaux publics, sous la direction de Louis-Benoît Fouques-Duparc, directeur des Travaux hydrauliques du port de Cherbourg. L'ouvrage, dont la reconstruction est réclamée depuis la fin du XVIIIe siècle, remplace une ancienne jetée construite en pierre sèche au XVIIIe siècle, abattue par les Anglais en 1758. Il est alors destiné à garantir l'entrée du port des inconvénients posés par l'ensablement ainsi qu'à améliorer la circulation des bateaux fréquemment en but, à cet endroit, aux assauts des courants et des lames. Sous la monarchie de Juillet, en 1838, la jetée, devenue un des lieux de promenade privilégiée des Cherbourgeois soucieux de venir contempler le spectacle des flots, est équipée d'un phare d'une hauteur de 6 mètres, doté d'un appareil catadioptrique alimenté au gaz, destiné à marquer l'entrée du port de commerce. La construction du port en eau profonde à partir de 1924 et l'aménagement de la digue des Flamands bouleversent néanmoins les destinées de l'ouvrage qui perd sa fonction de « porte d'entrée ». En 1935, sur les recommandations de la Direction des Phares et Balises, l'ancien phare est démonté, le feu, électrifié depuis 1899, est déplacé au nord-ouest du nouveau môle construit pour supporter la gare maritime de l'architecte Levavasseur, et placé au sommet d'un support carré en béton armé.

  • Période(s)
    • Principale : 2e quart 19e siècle
  • Dates
    • 1821, daté par source
  • Auteur(s)
    • Auteur :
      Leroux Paul-Marie
      Leroux Paul-Marie

      Né le 6 octobre 1786 à Aunay (Calvados) de Robert Philippe Victor le Roux, receveur des Domaine et Enregistrement à Cherbourg, et de Marie Jeanne Angélique Mondey Dumoutier. Petit-fils de l'architecte naval Jacques-Noël Sané (1740-1831). 24 octobre 1806-28 juin 1808 : École Polytechnique ; son frère aîné Victor-Arsène en fut également élève (1802). 1808-1810 : élève ingénieur non admis au service des constructions navales du port de Lorient. 1er mars-31 juillet 1810 : élève ingénieur admis, id. 5 août 1810 - 10 janvier 1811 : élève ingénieur au service des constructions navales, Paris. 11 janvier 1811 - 16 février 1813 : secrétaire du Conseil des constructions navales, département de la marine et des colonies, en qualité de sous-ingénieur de 3e classe. 17 février au 31 mars 1813 : sous-ingénieur de 3e classe aux constructions navales du port de Toulon. 1er avril 1813 - 15 juillet 1814 : Commandant capitaine de la 2e compagnie, service militaire de l'arsenal de Toulon (ouvriers militaires de la marine).

      Le reste de sa carrière se déroule essentiellement au service des constructions navales à Cherbourg. 16 juillet 1814 - 30 juin 1818 : sous-ingénieur de 2e classe. 1er juillet 1818 - 31 décembre 1825 : sous-ingénieur de 1ère classe, service dans les forêts pour la reconnaissance des bois propres aux constructions navales, direction forestière à Rouen. 4 janvier 1826 - 20 avril 1827 : ingénieur constructeur de la marine de 3e classe. 29 octobre 1826 : chevalier de la Légion d'honneur. 6 septembre 1829 : officier de la Légion d'honneur. 1831 : ingénieur de 2e classe. Par ordonnance royale du 2 décembre 1842 : ingénieur de la marine de 1ère classe, Leroux est nommé directeur des constructions navales. 26 avril 1846 : commandeur de la légion d'honneur.

      Sources consultées le 28 novembre 2017 :

      3 siècles de génie maritime : la construction navale en France, Paris : Musée national de la Marine, [2011], PDF en ligne sur le site de l'ENSTA ParisTech, URL : geniemaritime.ensta-paristech.fr/images/parcours_genie_maritime.pdf. Mention de l'ingénieur avec ses dates p. 14.

      Almanach impérial pour l'année 1813, Paris : Testu et Cie, 1813, p. 242. (numérisé par Google)

      Annales maritimes et coloniales, Paris : imprimerie royale, 1818, p. 49 ; 1842, p. 1153. (numérisé par Google)

      Annuaire du département de la Manche, 1830-1831, Saint-Lô, 1831, p. 367. (numérisé par Google)

      Site internet La Jaune et la Rouge, revue mensuelle de l'association des anciens élèves et diplômés de l'École polytechnique, URL : https://bibli-aleph.polytechnique.fr/F/YDP27BK6BAYJXMPY4EDC3XNUD47Y3TCXD8TYYT1XP4AUMVB5K9-25269?func=full-set-set&set_number=001859&set_entry=000027&format=999.

      Site internet Ministère de la culture, base Léonore, URL : http://www.culture.gouv.fr/public/mistral/leonore_fr?ACTION=RETROUVER&FIELD_1=NOM&VALUE_1=LEROUX&NUMBER=45&GRP=1&REQ=%28%28LEROUX%29%20%3aNOM%20%29&USRNAME=nobody&USRPWD=4%24%2534P&SPEC=9&SYN=1&IMLY=&MAX1=1&MAX2=1&MAX3=100&DOM=All.

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    • Auteur :
      Fouques-Duparc Louis-Benoît
      Fouques-Duparc Louis-Benoît

      Sources :

      Archives nationales de France, Ministère des travaux publics, Ingénieurs des Ponts et Chaussées (1748-1932), Inventaire-index , cote F/14/2219/1, site consulté le 6 octobre 2017, URL : http://www.archivesnationales.culture.gouv.fr/chan/chan/fonds/edi/sm/sm_pdf/F14%20Ingenieurs%20Ponts.pdf

      Wikimanche, site consulté le 6 octobre 2017, URL : https://www.wikimanche.fr/Louis-Beno%C3%AEt_Fouques-Duparc.

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La grande jetée est un ouvrage d'une longueur de 600 mètres, d'une largeur de 6m, 96 et d'une hauteur de 8 mètres. Elle s'élève à 2m, 26 au dessus des hautes mers de vives-eaux. Elle a été construite en schiste et granite de Fermanville. Deux parapets encadrent la promenade centrale qui aboutissait, à l'origine, à un phare monumental, installé sur un musoir de forme circulaire.

  • Murs
    • granite pierre de taille
    • schiste moellon
  • Statut de la propriété
    propriété publique
Date(s) d'enquête : 2006; Date(s) de rédaction : 2006
(c) Région Normandie - Inventaire général
Allavena Stéphane
Allavena Stéphane

Chercheur (Conservateur du patrimoine) à l'Inventaire général du patrimoine culturel de Basse-Normandie de 2005 à 2012, en charge de l'étude sur la ville de Cherbourg-Octeville (Manche).

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