Photographe de l'Inventaire général du patrimoine culturel de Basse-Normandie de 1978 à 2008.
- inventaire topographique, Cherbourg-Octeville
- (c) Région Normandie - Inventaire général
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Cherbourg-Octeville - Cherbourg
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Commune
Cherbourg-Octeville
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Adresse
quai de l' Ancien Arsenal
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Cadastre
2008 BN 33, 38, 39, 40
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Dénominationsgare maritime
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Appellationsancienne gare maritime
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Dossier dont ce dossier est partie constituante
La construction de la première gare maritime de Cherbourg, destinée à remplacer une vaste tente aménagée pour accueillir les candidats au départ en 1904, débute en 1910 sur des terrains ayant appartenu à l'ancien arsenal. Réalisé sur les plans de l'ingénieur des Ponts et Chaussées Bergh, l'édifice est inauguré en juillet 1912, par les ministres du Commerce et des Travaux publics. Il abrite alors des bureaux pour les compagnies de navigation, une salle des pas perdus et des boutiques pour les voyageurs. Sa façade est encadrée par deux tentes en bois où sont installés les bureaux de la police, la poste, les douanes et les services d'émigration. La nouvelle gare est reliée à la gare de chemin de fer par une voie ferrée construite quelques années auparavant. Le train empruntant cette voie est baptisé train transatlantique. L'inauguration d'une seconde gare maritime en 1933 entraîne néanmoins la désaffection du bâtiment dont les locaux sont utilisés à partir de 1936 comme hangars pour la réception et le stockage des marchandises de plusieurs lignes de cabotage reliant Cherbourg et les autres ports de la Manche. L'édifice est finalement détruit en 1943 par l'occupant allemand.
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Période(s)
- Principale : 1er quart 20e siècle
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Dates
- 1910, daté par source
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Auteur(s)
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Auteur :
Bergh Georges Henri Pierre deingénieur civil (incertitude), attribution par sourceBergh Georges Henri Pierre de
Né le 7 avril 1865 à Dunkerque, de Jean-Baptiste De Bergh marchand de lin et Philomène Sophie Marie Fockenberghe, et mort en 1927.
Carrière :
15 janvier 1883 : auxiliaire.
1er janvier 1889 : commis de 4e classe.
1er décembre 1892 : commis de 3e classe.
1er novembre 1893 : commis de 3e classe, conducteur.
1er janvier 1894 : conducteur de 4e classe.
1er juillet 1898 : conducteur de 3e classe.
1er juillet 1904 : conducteur de 2e classe.
1er juillet 1908 : conducteur de 1ère classe.
1er décembre 1908 : ingénieur ordinaire de 3e classe.
1er juillet 1913 : ingénieur ordinaire de 2e classe.
1er juillet 1917 : ingénieur ordinaire de 1ère classe.
1er juin 1922 : ingénieur en chef de 2e classe.
5 août 1923 : chevalier de la Légion d'honneur, alors ingénieur en chef des Ponts et Chaussées rattaché au département de l'Aube (Troyes).
Sources consultées :
Médiathèque de La Cité de la Mer de Cherbourg, Les gares maritimes transatlantiques de Cherbourg, novembre 2017, p. 7-8, consulté le 5 décembre 2017, URL : https://www.mediathequedelamer.com/wp-content/uploads/gares-maritimes-transatlantiques-de-cherbourg.pdf.
Marthe Felletin, Martine Illaire, Inventaire-index des ingénieurs des Ponts et Chaussées, Paris, 1993, 2008, p. 16, consulté le 4 décembre 2017, URL : http://www.archivesnationales.culture.gouv.fr/chan/chan/fonds/edi/sm/sm_pdf/F14%20Ingenieurs%20Ponts.pdf.
Site internet Ministère de la culture, base Leonore, consultée le 4 décembre 2017, URL : http://www.culture.gouv.fr/public/mistral/leonore_fr?ACTION=RETROUVER&FIELD_1=NOM&VALUE_1=BERGH%20DE&NUMBER=2&GRP=0&REQ=%28%28BERGH%20DE%29%20%3aNOM%20%29&USRNAME=nobody&USRPWD=4%24%2534P&SPEC=9&SYN=1&IMLY=&MAX1=1&MAX2=1&MAX3=100&DOM=All.
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Auteur :
La première gare maritime était un édifice de plan rectangulaire, à un seul niveau, construit en brique et pierre. La façade principale, parfaitement symétrique, longue de 220 mètres, était dotée d'un corps central formant une légère saillie. Ce dernier était encadré par deux ailes latérales dont les extrémités étaient délimitées par des pavillons en ressaut. Le corps central, coiffé d'un toit en pavillon, était occupé par une porte surmontée par une châssis de tympan en éventail. Les ailes et les pavillons latéraux, recouverts d'un toit à pan brisé, étaient percés de triple baies, intégrées dans un arc en anse de panier. L'édifice, qui mêlait des références à l'architecture de la Renaissance et au classicisme de Mansart, était de type éclectique.
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Murs
- brique
- pierre pierre de taille
- métal
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Toitsardoise
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Plansplan rectangulaire symétrique
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Couvrements
- voûte en berceau brisé
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Élévations extérieuresélévation ordonnancée
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Couvertures
- toit à longs pans brisés
- toit en pavillon
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État de conservationdétruit
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Techniques
- sculpture
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Représentations
- ornement géométrique
- (c) Région Normandie - Inventaire général
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Chercheur (Conservateur du patrimoine) à l'Inventaire général du patrimoine culturel de Basse-Normandie de 2005 à 2012, en charge de l'étude sur la ville de Cherbourg-Octeville (Manche).
Chercheur (Conservateur du patrimoine) à l'Inventaire général du patrimoine culturel de Basse-Normandie de 2005 à 2012, en charge de l'étude sur la ville de Cherbourg-Octeville (Manche).