Le Breuil est signalé comme lieu noble relevant de la famille de la Rousselière au 15e siècle, puis Goëvrot au 16e siècle et enfin Louël (alias Lovel de la Vove) aux 16e et 17e siècles. Plusieurs vestiges semblent faire remonter une partie des bâtiments aux 16e et 17e siècles tels que le pignon découvert (pris dans la maçonnerie) à l'angle sud-ouest de l'ensemble, une ouverture avec linteau à cavet (aile ouest) et des ouvertures chanfreinées à congés coupés au niveau du comble du logis. La carte de Cassini fait état d'une ferme en plan au lieu-dit le Breuil (troisième quart du 18e siècle). En grande majorité, les bâtiments ont été reconstruits dans la seconde moitié du 19e siècle. De nombreux remaniements sont intervenus au 20e siècle concernant le percement et l'agrandissement d'ouvertures. La ferme est aujourd'hui divisée en deux ou trois propriétés.
- enquête thématique régionale, architecture rurale du Parc naturel régional du Perche
- (c) Région Normandie - Inventaire général
- (c) Parc naturel régional du Perche
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Parc naturel régional du Perche - Mortagne-au-Perche
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Commune
Corbon
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Lieu-dit
le Breuil
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Cadastre
1830
E
(?)
;
1990
ZH
29, 34
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Précisions
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Dénominationsferme
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Parties constituantes non étudiéesgrange, étable, porcherie, poulailler, fournil, cellier
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Période(s)
- Principale : 16e siècle , (incertitude)
- Principale : 17e siècle
- Principale : 18e siècle
- Principale : 19e siècle
- Secondaire : 20e siècle
Située sur un point culminant du secteur et dominant un méandre de l'Huisne à l'ouest, au nord et à l'est, la ferme comprend trois corps de bâtiment vaguement organisés en "O" autour d'une cour ouverte : - A l'est : Le logis, dont la façade principale est orientée à l'ouest, est en rez-de-chaussée surmonté d'un comble à surcroît. Il est probablement accolé à un cellier au nord. A l'exception de celles du comble, toutes les ouvertures ont été modifiées (en façade principale et postérieure). Une corniche moulurée surligne une partie du mur de la façade ouest. - Au nord : Le corps de bâtiment nord comprend sous le même toit des étables (partie est) et une grange à l'ouest. Il suit la déclivité du terrain. Trois pigeonniers se situent dans le comble d'une partie des étables. - Au sud et à l'ouest : Le dernier corps de bâtiment comprend deux ailes organisées de manière perpendiculaire. Un corps de passage, probablement l'ancienne entrée de la ferme, se situe à la jointure des deux ailes au sud-ouest. L'aile ouest se compose de dépendances accessibles depuis la cour : une étable, des porcheries (portes jumelées), une grange et un fournil (vestiges de la voûte du four au sud-ouest). L'aile sud comprend d'ouest en est deux granges, un cellier, un poulailler, une porcherie et une étable. Le corps de passage est accessible par deux portes charretières, une surmontée d'un linteau droit au sud, l'autre, au nord, d'un arc en plein cintre en pierre de taille (calcaire et grès en partie basse en partie détruite). Les murs sont en moellons de calcaire couverts d'un enduit à pierre vue. Les encadrements des baies sont en pierre de taille, à l'exception des portes charretières des granges surmontées de linteau en bois et d'une porte en brique (façade sud de l'aile sud). Les toits sont à longs pans en tuile plate, sauf pour celui de la partie est du bâtiment sud, en ardoise.
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Murs
- calcaire moellon enduit partiel
- grès pierre de taille
- calcaire pierre de taille
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Toitstuile plate, ardoise
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Étagesen rez-de-chaussée, comble à surcroît
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Couvertures
- toit à longs pans
- pignon couvert
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Typologiesferme de plan allongé et à bâtiments disjoints organisés autour d'une cour ouverte en "O"
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État de conservationremanié
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Statut de la propriétépropriété privée
Si le site est attesté comme lieu-noble dès le 15e siècle, la carte de Cassini, du troisième quart du 18e siècle, signale simplement une ferme au Breuil. Cet ensemble, intéressant de part son ampleur, est difficilement compréhensible du fait des remaniements successifs. De plus, la feuille cadastrale de 1830 où la ferme isolée du Breuil est présente en plan ayant disparu, l'analyse ne peut être plus fine.
- (c) Région Normandie - Inventaire général
- (c) Parc naturel régional du Perche
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Bibliographie
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DESVAUX-MARTEVILLE, Elisabeth. Manoirs du Perche. Art de Basse-Normandie. n° 67, Caen, 1975, 44 p.
p.24
Chercheur associé au Parc naturel régional du Perche depuis 2011, en charge de l'architecture rurale du PNR.
Chercheur associé au Parc naturel régional du Perche depuis 2011, en charge de l'architecture rurale du PNR.