Une première démarche de production d'énergie hydraulique est envisagée en 1913 par l'ingénieur Demange de Subligny, qui propose l'utilisation de la chute du moulin de Pouquet, acquis depuis 1910 par Paul et Raymond Drouville. Partiellement détruit en 1883, celui-ci a été entièrement démoli pour permettre en 1911 l'édification d'une beurrerie mécanique, dont les machines sont actionnées par une roue hydraulique de 6,50 m de diamètre développant 30 CV. Une concession est accordée à Demange de Subligny pour une durée de trente-neuf ans, mais son décès stoppe la création de la centrale. Pierre Samson, propriétaire de la chute du moulin de Viard situé en amont, en ruines depuis 1882, reprend l'idée à son compte en 1921. Les installations se révélant trop onéreuses et entraînant un prix de vente trop élevé du kilowatt, le projet est abandonné. Paul Drouville, locataire depuis 1915 du moulin du Val de Viard qu'il acquiert dix ans plus tard, fonde en 1929 la Société des chutes de l'Orne. Le courant produit est revendu à la société d'Electricité de Caen. L'activité s'arrête en 1945, les chutes n'étant pas remises en état après la Deuxième Guerre mondiale.