Dossier d’œuvre architecture IA50001399 | Réalisé par
Allavena Stéphane
Allavena Stéphane

Chercheur (Conservateur du patrimoine) à l'Inventaire général du patrimoine culturel de Basse-Normandie de 2005 à 2012, en charge de l'étude sur la ville de Cherbourg-Octeville (Manche).

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  • inventaire topographique, Cherbourg-Octeville
caserne de la gendarmerie maritime
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Région Normandie - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Cherbourg-Octeville - Cherbourg
  • Commune Cherbourg-Octeville
  • Adresse rue des Casernes
  • Cadastre 2008 BK non-cadastré  ; domaine public
  • Dénominations
    caserne
  • Appellations
    de la gendarmerie maritime
  • Dossier dont ce dossier est partie constituante

La création, au sein du périmètre réservé au cantonnement des troupes de marine, d'une caserne de gendarmes maritimes, destinée à regrouper en un même lieu les effectifs autrefois dispersés en ville, est étudiée dès 1847, suite à une dépêche ministérielle en date du 30 novembre, adressée par le ministre Napoléon Auguste Lannes, duc de Montebello, au directeur des Travaux hydrauliques du port de Cherbourg, Félix-Jean-Baptiste-Joseph Reibell. Après plusieurs années d'atermoiements suscités par des difficultés pécuniaires, les plans de l'ingénieur des Ponts et Chaussées Gaudin, déposés le 31 octobre 1851, prévoient l'aménagement d'un bâtiment réservé à une quarantaine de gendarmes et à leur famille, doté en sus de trois appartements pour les officiers (commandant, trésorier et lieutenant), inclus dans un enclos de forme triangulaire, bordé à l'est par la rue des Casernes, au sud et à l'ouest par la rue Militaire. Commencé en 1852, suite à une adjudication passée cette année avec les entrepreneurs Baude et Lepont, le bâtiment et ses dépendances, dont les plans s'inspirent de la caserne des gendarmes maritimes de Brest alors en construction, sont achevés en 1855. L'Etat des lieux descriptif par chambres et l'inventaire des effets d'ameublement restant à demeure de la caserne dite de gendarmerie maritime, en date du 13 août 1855, signalent alors la présence, dans le bâtiment, de 64 chambres desservies par un corridor central, réparties sur quatre niveaux ainsi que d'appartements dévolus au commandant, trésorier et lieutenant. La cour intérieure, dont le périmètre est délimité par une clôture pourvue de trois portes charretières, est occupée par deux latrines (l'une pour les gendarmes, l'autre pour les officiers), une écurie et un lavoir. A partir de la Troisième République, le quartier des gendarmes maritimes fait l'objet d'une politique d'agrandissement, rendue nécessaire par le grossissement des effectifs. Suite à un décret du Président de la République, en date du 20 décembre 1882 reconnaissant l'attribution à la Marine d'une portion de terrain, autrefois possession de la Guerre, une seconde caserne est édifiée parallèlement à la première, ainsi qu'un nouveau pavillon des officiers, le long de la rue Militaire.

  • Période(s)
    • Principale : 3e quart 19e siècle
    • Secondaire : 4e quart 19e siècle
  • Dates
    • 1852, daté par source
    • 1882, daté par source
  • Auteur(s)

Les bâtiments réservés à la troupe se présentent comme des édifices de plan rectangulaire. Construits sur le même modèle, ils sont dotés d'un sous-sol avec caves, d'un rez-de-chaussée, de deux étages carrés et d'un étage de comble, dont les chambres plus étroites étaient réservées, à l'origine, aux gendarmes célibataires. Le pavillon des officiers est une petite construction comprenant un corps central et deux ailes en retour, précédée par un portail garni de grilles en fer forgé, situé dans l'axe de l'entrée principale. Le rez-de-chaussée et le premier étage, dont les angles sont garnis de chaînes de pierre, sont éclairés par une rangée de fenêtres rectangulaires aux encadrements moulurés tandis que l'étage de comble est pourvu de lucarnes à pignon découvert.

  • Murs
    • calcaire pierre de taille
    • schiste moellon enduit
    • granite pierre de taille
  • Toits
    ardoise
  • Plans
    plan rectangulaire symétrique
  • Étages
    2 étages carrés, étage de comble
  • Couvrements
    • charpente en bois apparente
  • Élévations extérieures
    élévation ordonnancée
  • Couvertures
    • toit à longs pans croupe
  • Statut de la propriété
    propriété publique
  • Intérêt de l'œuvre
    à signaler

Le quartier de la gendarmerie maritime demeure, au sein du périmètre réservé au cantonnement des troupes de marine, l’'un des mieux préservé, avec ses deux casernes délimitées par un mur de clôture et son pavillon des officiers encore en place.

Date(s) d'enquête : 2006; Date(s) de rédaction : 2008
(c) Région Normandie - Inventaire général
Allavena Stéphane
Allavena Stéphane

Chercheur (Conservateur du patrimoine) à l'Inventaire général du patrimoine culturel de Basse-Normandie de 2005 à 2012, en charge de l'étude sur la ville de Cherbourg-Octeville (Manche).

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Articulation des dossiers
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